Découvrez notre article, crises d’angoisse les 7 erreurs à éviter pour vous libérer de votre souffrance et retrouver calme et sérénité au quotidien.

Crises d’angoisse : Boule au ventre, palpitation

Nous avons tous connu, à différents degrés, cette sensation : Cette boule au ventre qui monte progressivement, ce cœur qui s’emballe sans raison apparente, cette impression que l’air manque soudainement. Les crises d’angoisse touchent plus de monde qu’on ne le pense. En France, près de 15 % de la population a déjà vécu au moins un épisode au cours de sa vie, et pour 2 à 3 % des Français, ces crises sont récurrentes et handicapantes.

Comprendre les crises d'angoisse : Mécanismes et réalités

Avant d’explorer les erreurs à éviter, prenons un moment pour comprendre ce phénomène. Une crise d’angoisse n’est pas juste « un peu de stress » ou « des nerfs qui lâchent ». C’est une réaction physiologique intense de notre système nerveux, déclenchée parfois sans raison apparente.

Les symptômes physiques et psychologiques à reconnaître

Les manifestations peuvent varier d’une personne à l’autre, mais certains signes reviennent fréquemment :

  • Symptômes physiques : Palpitations, transpiration excessive, tremblements, sensation d’étouffement, douleurs thoraciques, nausées, vertiges
  • Symptômes psychologiques : Peur intense de perdre le contrôle, sentiment de détachement de la réalité (déréalisation), peur de mourir.
  • Les crises d’angoisse sont souvent nocturnes.

Crise de panique : Ne pas confondre

Contrairement à ce que beaucoup pensent, il existe une distinction importante entre crise d’angoisse et attaque de panique. La première peut s’installer progressivement, tandis que la seconde survient généralement de façon brutale et atteint son paroxysme en quelques minutes. Les attaques de panique sont d’ailleurs souvent plus intenses et s’accompagnent d’une terreur plus profonde.

Peut-on mourir d'une crise d'angoisse ?

C’est LA question que se posent presque tous ceux qui traversent ces épisodes terrifiants. La réponse est claire et nette : non, on ne meurt pas d’une crise d’angoisse. Malgré la sensation d’étouffement, les palpitations cardiaques ou l’impression d’imminence catastrophique, les crises d’angoisse ne sont pas dangereuses physiologiquement.

Ce qui rend les crises si terrifiantes, c’est que le corps réagit exactement comme face à un danger mortel. L’adrénaline et le cortisol inondent l’organisme, préparant à la fuite ou au combat. Mais en l’absence de menace réelle, ces sensations sont interprétées comme dangereuses par le cerveau, créant ainsi une boucle d’anxiété. »

Cette sensation de mort imminente est d’ailleurs l’un des symptômes les plus courants et les plus perturbants. Notre cerveau primitif, incapable d’expliquer logiquement ce tsunami de sensations physiques, conclut qu’un danger mortel doit en être la cause. C’est ce qu’on appelle une « erreur d’attribution ».

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Crises d’angoisse les 7 erreurs à éviter : Nos conseils

1-Lutter activement contre la crise

Pourquoi résister aggrave les symptômes :

Première erreur, et sans doute la plus contre-intuitive : combattre la crise ne fait que l’amplifier. Quand les premiers symptômes apparaissent, notre réflexe naturel est de résister, de se dire « ça ne va pas recommencer », « je dois me calmer », « je dois contrôler ça ». Or, cette résistance crée un cercle vicieux particulièrement pernicieux.

Imaginez un instant : vos premiers symptômes d’anxiété apparaissent, disons une légère accélération du rythme cardiaque. Vous la remarquez et commencez à vous inquiéter. Cette inquiétude déclenche plus d’adrénaline, ce qui accélère davantage votre cœur. Vous remarquez cette aggravation, votre peur augmente encore… et la spirale est lancée.

L’approche d’acceptation : Une alternative efficace contre la crise d’angoisse

Plutôt que de lutter, les spécialistes recommandent aujourd’hui l’approche paradoxale : Accueillir la crise. Vous pouvez essayer cet exercice simple la prochaine fois que vous sentez l’anxiété monter :

  1. Remarquez les sensations sans les juger (« Mon cœur bat vite », pas « Mon cœur bat trop vite, c’est terrible »)
  2. Rappelez-vous que ces sensations sont désagréables, mais pas dangereuses
  3. Visualisez-vous en train de surfer sur la vague d’anxiété plutôt qu’en train de vous y noyer
  4. Dites-vous « Ce n’est qu’une crise d’angoisse, elle va passer comme toutes les autres »

Cette approche demande de la pratique et peut sembler contre-intuitive au début. Mais avec le temps, elle s’avère l’une des stratégies les plus efficaces pour réduire l’intensité et la fréquence des crises.

2-Crises d’angoisse les 7 erreurs à éviter : S'isoler et cacher ses crises

Les conséquences de l’isolement sur l’anxiété

  • Quand les crises d’angoisse commencent à s’installer dans notre quotidien, un réflexe presque instinctif apparaît : se replier sur soi-même et dissimuler ce qui nous arrive. Cette stratégie, aussi compréhensible soit-elle, aggrave considérablement le problème.
  • L’isolement agit comme un amplificateur d’anxiété pour plusieurs raisons. D’abord, il nous prive du soutien dont nous avons cruellement besoin. Mais plus insidieusement, il renforce le sentiment de honte et transforme l’anxiété en tabou personnel.
  • L’évitement social qui découle souvent de cette dissimulation crée par ailleurs un terreau fertile pour l’anxiété anticipatoire, cette peur d’avoir peur qui précède les situations redoutées. On entre alors dans un cercle vicieux où la vie sociale se rétrécit progressivement.

Comportement d’une personne anxieuse : Communiquer sur ses crises

Briser l’isolement ne signifie pas crier sa détresse sur tous les toits. Une communication ciblée et mesurée est généralement plus bénéfique. Une personne anxieuse peut et doit partager son état avec son entourage, mais comment faire :
  • Privilégiez d’abord les personnes de confiance qui ont fait preuve d’empathie par le passé. Expliquez-leur simplement ce que vous vivez, sans dramatisation excessive, mais sans minimisation non plus. Par exemple : « J’ai parfois des crises d’angoisse qui peuvent me prendre soudainement. Ce n’est pas dangereux pour ma santé, mais c’est très inconfortable. »
  • Il peut être utile de leur indiquer comment vous aider si une crise survient en leur présence. La plupart des proches sont désemparés et ne savent pas s’ils doivent appeler les secours, vous parler, vous toucher ou au contraire vous laisser de l’espace.

3- Recourir systématiquement aux médicaments contre le stress et l’anxiété

Crises d’angoisse les 7 erreurs à éviter : Les pièges de l’automédication

Face à la détresse provoquée par les crises d’angoisse, les médicaments, particulièrement les anxiolytiques, apparaissent souvent comme une solution miraculeuse. Certes, ils peuvent soulager rapidement les symptômes. Cependant, utilisés seuls et sur la durée, ils présentent plusieurs inconvénients majeurs.

  • Le premier risque est la dépendance. Les benzodiazépines, couramment prescrites pour l’anxiété aiguë, peuvent créer une accoutumance physique et psychologique en quelques semaines seulement. Ces médicaments ne sont pas conçus pour traiter le problème à sa racine. Ils masquent les symptômes, ce qui peut être nécessaire à court terme, mais retarde souvent l’apprentissage de stratégies d’adaptation durables. »
  • Par ailleurs, l’automédication, qu’il s’agisse d’anxiolytiques obtenus sans prescription récente ou d’alcool utilisé comme anxiolytique, peut non seulement aggraver le problème à long terme, mais aussi conduire à des complications médicales sérieuses.

Intégrer les médicaments dans une approche globale

Les traitements médicamenteux ont toutefois leur place dans la gestion des crises d’angoisse sévères. L’essentiel est de les utiliser judicieusement, comme un outil parmi d’autres dans une stratégie plus large.

Si vous envisagez cette option, une collaboration étroite avec un médecin est indispensable. Ensemble, vous pourrez déterminer :

  • Le type de médicament le plus adapté à votre situation
  • La durée optimale du traitement
  • Comment l’intégrer à d’autres approches (thérapie, techniques de relaxation)
  • Un plan de sevrage progressif quand le moment sera venu

4-Négliger les techniques de respiration : Problème respiratoire dû au stress

Les erreurs courantes dans la gestion respiratoire

  • « Respire profondément » est probablement le conseil le plus répandu face à l’anxiété. Pourtant, mal appliqué, il peut paradoxalement aggraver une crise. Beaucoup de personnes, en tentant de respirer profondément, hyperventilent sans s’en rendre compte, elles inspirent trop d’air trop rapidement, ce qui diminue le taux de CO₂ dans le sang et intensifie les sensations de vertige ou de fourmillements.
  • Autre erreur fréquente : Focaliser excessivement son attention sur la respiration peut accroître l’anxiété chez certaines personnes. La respiration devenant consciente, le moindre accroc est perçu comme une confirmation que « quelque chose ne va pas », alimentant la spirale anxieuse.

Crises d’angoisse les 7 erreurs à éviter : Techniques respiratoires 

Des approches respiratoires spécifiques peuvent véritablement faire la différence. La respiration diaphragmatique (ou abdominale) constitue la base d’une bonne gestion de l’anxiété. Voici comment la pratiquer correctement :

  1. Installez-vous confortablement, assis ou allongé
  2. Posez une main sur votre poitrine et l’autre sur votre ventre
  3. Inspirez lentement par le nez en gonflant d’abord le ventre (votre main doit se soulever)
  4. Expirez doucement par la bouche, plus longuement que l’inspiration
  5. Répétez pendant 3-5 minutes, sans forcer

La cohérence cardiaque représente une évolution plus structurée de ces techniques. Son protocole 3-6-5 (3 minutes, 6 respirations par minute, 5 fois par jour) a démontré son efficacité pour réguler le système nerveux autonome.

Photo de personnes faisant crises de panique

5- Éviter les situations déclenchantes

Le piège de l’évitement à long terme

Après quelques crises d’angoisse dans certaines situations, métro, réunions professionnelles, centres commerciaux, éviter ces contextes semble logique. Ce raisonnement, bien que compréhensible, constitue l’un des pièges les plus redoutables de l’anxiété.

À court terme, l’évitement procure un soulagement immédiat. À long terme, cependant, il devient un puissant moteur de l’anxiété. Notre cerveau enregistre chaque évitement comme une confirmation que la situation est réellement dangereuse. Petit à petit, notre « zone de confort » se rétrécit.  

L’exposition progressive comme solution durable

L’alternative à l’évitement est l’exposition graduelle, pierre angulaire des thérapies comportementales. Cette approche repose sur un principe simple mais puissant : s’exposer progressivement aux situations redoutées permet au cerveau de « désapprendre » l’association entre ces situations et le danger.

Pour créer votre propre plan d’exposition, commencez par établir une hiérarchie de vos situations anxiogènes, de la moins effrayante (niveau 3/10 par exemple) à la plus terrifiante (10/10). Puis travaillez progressivement, en commençant par les situations les moins difficiles.

  • Par exemple, si prendre l’ascenseur vous angoisse, vous pourriez commencer par simplement vous tenir devant un ascenseur ouvert sans y entrer. Puis y entrer et ressortir immédiatement. Ensuite monter un étage, accompagné d’une personne de confiance. Et ainsi de suite, chaque étape étant répétée jusqu’à ce que l’anxiété diminue significativement.

6- Chercher une solution miracle et immédiate

Le mythe de la guérison instantanée

Avouons-le, quand on souffre de crises d’angoisse, on rêve tous de LA solution qui réglerait tout d’un coup de baguette magique. Cette quête de la panacée nous pousse souvent vers des promesses séduisantes – cette application « révolutionnaire », cette technique de respiration « infaillible », ce complément alimentaire « qui change tout »…Cette recherche frénétique de solution immédiate est contre-productive. Non seulement elle génère des montagnes russes émotionnelles (espoir démesuré suivi de déception écrasante), mais elle empêche aussi de s’engager durablement dans des démarches qui fonctionnent réellement, simplement parce qu’elles demandent du temps.

Crise d’angoisse : Adopter une vision d’amélioration progressive

Les recherches en psychologie de l’anxiété montrent que le rétablissement ressemble davantage à un parcours en zigzag qu’à une ligne droite. Les professionnels expérimentés le savent bien : c’est l’accumulation de petites victoires qui construit les grands changements.

  • Définissez des objectifs réalistes : pas « ne plus jamais avoir de crise d’angoisse « , mais « réduire l’intensité des crises » ou « récupérer plus rapidement après une crise »
  • Tenez un journal de bord : notez l’intensité et la durée des crises pour visualiser vos progrès
  • Célébrez les petites victoires : avoir réussi à faire ses courses malgré l’anxiété est un succès qui mérite d’être reconnu
  • Acceptez les rechutes : elles font partie intégrante du processus de guérison

7-Crises d’angoisse : Ignorer l'impact du mode de vie

Les facteurs quotidiens qui alimentent l’anxiété

Nous avons tendance à considérer les crises d’angoisse comme des événements isolés, déconnectés de notre quotidien. Or, notre mode de vie fournit souvent le carburant parfait pour entretenir l’anxiété.

Certains facteurs sont bien connus mais souvent négligés :

  • La caféine, par exemple, même à dose modérée, peut multiplier les symptômes d’anxiété chez les personnes prédisposées. Une étude récente suggère qu’au-delà de 200 mg par jour (environ 2 tasses de café), le risque d’exacerber l’anxiété augmente significativement.
  • Le sommeil perturbé est un autre facteur crucial. Après une nuit de sommeil insuffisant, notre amygdale (centre de la peur dans le cerveau) devient hyperactive, tandis que notre cortex préfrontal (qui régule les émotions) fonctionne au ralenti, cocktail parfait pour les crises d’angoisse. Bien dormir devient essentiel.
  • Notre consommation numérique (moins évident, mais tout aussi important) : Les notifications incessantes, le flux continu d’informations fréquemment anxiogènes et la comparaison sociale sur les réseaux maintiennent notre système nerveux en état d’alerte permanente.

 Modifications stratégiques pour réduire les crises

  1. Auditer sa consommation de stimulants : réduire progressivement café, thé fort, boissons énergisantes et même chocolat noir
  2. Établir une routine de sommeil : se coucher et se lever à heures fixes, même le weekend
  3. Instaurer des pauses numériques : désactiver les notifications non essentielles et prévoir des périodes sans écran
  4. Intégrer une activité physique modérée : 20-30 minutes de marche quotidienne peuvent réduire l’anxiété de base de 30 %.

Attention toutefois à ne pas tomber dans l’excès inverse : vouloir tout changer d’un coup crée un stress supplémentaire. Une approche par étapes est préférable, en commençant par le changement qui vous semble le plus accessible.

Femme en dépression, crises d'angoisse

Plan d'action : Transformer ses erreurs en stratégie de guérison

Crises d’angoisse : Établir son programme personnalisé anti-crise

Maintenant que nous avons identifié les 7 erreurs majeures, comment construire votre stratégie personnelle ? Découvrez cette approche en trois temps :

D’abord, évaluez votre situation actuelle en répondant à ces questions :

  • Quelles erreurs parmi les 7 commettez-vous régulièrement ?
  • Lesquelles ont le plus d’impact sur votre qualité de vie ?
  • Par laquelle serait-il le plus réaliste de commencer ?

Ensuite, choisissez maximum 2-3 points à travailler dans les prochaines semaines. Un plan hebdomadaire pourrait ressembler à ceci :

 

Jour

Action

Lundi

Pratiquer 10 min de respiration diaphragmatique

Mardi

Réduire la caféine de 50%

Mercredi

S’exposer à une situation légèrement anxiogène

Jeudi

Partager son expérience avec un proche

Vendredi

Pratiquer l’acceptation lors d’une montée d’anxiété

Weekend

Pause numérique de 3h + activité physique plaisante

Quand et comment consulter un professionnel pour les crises d’angoisse

Si les crises persistent malgré vos efforts, ou si elles impactent sérieusement votre quotidien, l’accompagnement professionnel devient essentiel. Plusieurs signes indiquent qu’il est temps de franchir ce pas :

  • Vos crises sont fréquentes (plusieurs fois par semaine)
  • Vous avez développé des évitements qui limitent votre vie sociale ou professionnelle
  • Vous ressentez des symptômes dépressifs en parallèle
  • Vous avez des pensées suicidaires, même passagères

Quel professionnel choisir ?

Tout dépend de votre situation et de vos préférences :

  • Médecin généraliste : Première étape pour éliminer toute cause physique et obtenir une orientation
  • Psychiatre : Si une approche médicamenteuse semble nécessaire
  • Psychologue spécialisé en TCC (Thérapie Cognitivo-Comportementale) : Approche efficace pour les troubles anxieux
  • Psychothérapeute formé à l’EMDR ou à la pleine conscience : Compléments thérapeutiques précieux

N’hésitez pas à poser des questions lors d’un premier rendez-vous pour vérifier que l’approche du professionnel correspond à vos attentes.

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Crises d’angoisse les 7 erreurs à éviter : La Conclusion

Les crises d’angoisse, aussi terrifiantes soient-elles, ne sont pas une fatalité. En évitant ces 7 erreurs courantes, lutter contre la crise, s’isoler, dépendre des médicaments, négliger les techniques respiratoires adaptées, éviter systématiquement les situations déclenchantes, chercher une solution miracle et ignorer l’impact du mode de vie, vous posez les bases d’un rétablissement durable.

Les statistiques sont encourageantes : Près de 70 % des personnes qui adoptent une approche cohérente et multidimensionnelle constatent une amélioration significative en quelques mois. Et même si les crises d’angoisse ne disparaissent pas toujours complètement, leur intensité et leur impact diminuent considérablement.

Rappelez-vous que ce parcours n’est pas linéaire. Il y aura des hauts et des bas, des périodes de progrès rapides et des plateaux. La clé réside dans la persévérance et la bienveillance envers soi-même.

FAQ sur crises d’angoisse les 7 erreurs à éviter

Quelle est la durée normale d'une crise d'angoisse ?

Une crise d’angoisse dure généralement entre 10 et 30 minutes, atteignant son pic d’intensité vers la 10e minute. Plus rarement, certaines crises peuvent durer jusqu’à une heure. Au-delà, il s’agit souvent d’une succession de crises ou d’un état d’anxiété généralisée plutôt que d’une crise unique.

Les crises d'angoisse peuvent-elles disparaître définitivement ?

Oui, les crises d’angoisse peuvent disparaître complètement. Environ 30 % des personnes ne connaîtront plus jamais de crise après un traitement adapté. Pour 40 % supplémentaires, les crises deviennent rares et beaucoup moins intenses. Le facteur clé semble être l’apprentissage de nouvelles réponses face aux sensations d’anxiété.

Comment aider un proche pendant une crise ?

Restez calme et parlez d’une voix posée. Évitez les phrases comme « calme-toi » ou « ce n’est rien » qui peuvent frustrer la personne. Proposez plutôt votre présence rassurante sans forcer l’interaction. Si la personne est d’accord, guidez-la doucement dans sa respiration. N’appelez les secours que si vous observez des symptômes inhabituels ou si la personne le demande explicitement.

Les thérapies alternatives sont-elles efficaces contre les crises d'angoisse ?

Certaines approches comme la méditation de pleine conscience, le yoga ou l’acupuncture montrent des résultats prometteurs en complément des traitements conventionnels. Leur efficacité varie considérablement selon les individus. Il est préférable de les intégrer dans une approche globale plutôt que de les considérer comme des solutions autonomes.

Pourquoi les crises surviennent-elles souvent la nuit ?

Les crises d’angoisse nocturnes s’expliquent par plusieurs facteurs. Pendant le sommeil, nos mécanismes de contrôle conscient sont réduits, rendant notre cerveau plus réactif aux signaux d’alarme. De plus, certains stades du sommeil s’accompagnent de fluctuations hormonales et respiratoires qui peuvent déclencher des symptômes physiques interprétés comme anxiogènes par le cerveau au réveil.

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