Le malaise vagal est une perte de connaissance soudaine, mais bénigne. Dans notre article, découvrez les malaises vagaux, pour mieux les appréhender afin de retrouver sérénité et bien-être au quotidien.
Syncope vasovagale : La perte de connaissance
Un malaise vagal, c’est cette sensation désagréable où l’on se sent partir, où le monde semble s’éloigner tandis que notre corps nous lâche momentanément. Ce phénomène, bien que généralement bénin, peut être particulièrement impressionnant, tant pour celui qui le subit que pour les témoins.
On estime qu’environ 40 % de la population connaîtra au moins un épisode de malaise vagal au cours de sa vie. C’est donc loin d’être rare. Dans certains milieux professionnels comme le médical, ce taux peut même grimper jusqu’à 25 % des étudiants qui y sont confrontés lors de leurs premières observations chirurgicales.
Ce phénomène peut parfois sembler angoissant et comprendre ses mécanismes, apprendre à reconnaître ses signes avant-coureurs et découvrir des solutions naturelles pour y faire face ou les prévenir est réconfortant.
Malaise vagal c’est quoi ?
Malaise vagal cause : Nerf vague responsable
Le malaise vagal, aussi appelé syncope vasovagale, est une réaction du corps impliquant principalement le nerf vague. Ce nerf, le dixième des nerfs crâniens, est un élément majeur du système nerveux parasympathique, celui qui nous aide à nous détendre et à « lever le pied ».
Quand on parle de malaise vagal, on évoque en réalité un déséquilibre temporaire du système nerveux autonome. Ce système, qui fonctionne habituellement sans notre contrôle conscient, gère des fonctions essentielles comme notre rythme cardiaque et notre pression artérielle.
Lors d’un malaise vagal, le nerf vague est surstimulé et envoie des signaux qui ralentissent excessivement le cœur et dilatent les vaisseaux sanguins. Une chute rapide de la tension artérielle, moins de sang vers le cerveau et potentiellement une perte de conscience brève.
Il est important de distinguer le malaise vagal d’autres types de syncopes comme celles d’origine cardiaque, qui peuvent être plus préoccupantes. Le malaise vagal est généralement déclenché par un facteur identifiable et se résout spontanément, sans séquelles.
Les facteurs déclenchants les plus courants
Les situations pouvant provoquer un malaise vagal sont nombreuses et varient d’une personne à l’autre. Par exemple, une infirmière expérimentée, après 20 ans de carrière, peut encore faire un malaise à la vue de certaines blessures spécifiques, preuve que ces réactions peuvent toucher tout le monde.
- Nerf vague et anxiété : Des facteurs émotionnels comme un stress intense, la peur, l’anxiété, la vue du sang ou une blessure
- Facteurs environnementaux : Malaise avec chaleur excessive, endroits confinés ou mal ventilés, foules
- Causes physiques : Déshydratation, jeûne prolongé, station debout prolongée, toux intense
- Autres déclencheurs : Douleur aiguë, certains médicaments hypotenseurs, consommation d’alcool.
La sensibilité à ces facteurs varie considérablement. Certaines personnes semblent prédisposées aux malaises vagaux tandis que d’autres n’en feront peut-être jamais. Cette différence s’explique en partie par la génétique et le fonctionnement propre à chacun du système nerveux autonome.
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Symptômes du malaise vagal
Les signes avant-coureurs : Fatigue intense
Heureusement, le corps envoie généralement des signaux d’alerte avant un malaise complet. Reconnaître ces symptômes précoces permet souvent d’agir rapidement et d’éviter la perte de conscience.
Les premiers signes apparaissent généralement quelques minutes avant le malaise et peuvent inclure :
- Sudation excessive, souvent froide et abondante, particulièrement au niveau du front et des paumes
- Pâleur soudaine du visage, remarquée par l’entourage
- Vertiges et vision trouble, avec parfois l’impression que le champ visuel se rétrécit ou s’assombrit
- Nausées accompagnées d’une sensation de chaleur diffuse
- Bourdonnements d’oreilles et impression que les sons deviennent lointains
- Perte d’équilibre en marchant est possible
Ces symptômes s’accompagnent généralement d’une sensation d’affaiblissement général, d’une fatigue intense, comme si l’énergie quittait progressivement le corps. La personne peut aussi ressentir des palpitations ou des battements cardiaques irréguliers juste avant l’épisode.
Identifier ces signaux d’alerte permet de prendre rapidement les mesures appropriées. Parfois, s’allonger ou s’asseoir en baissant la tête entre les genoux dès les premiers signes peut suffire à prévenir un malaise complet. D’ailleurs, cette réaction instinctive que beaucoup adoptent naturellement est parfaitement adaptée physiologiquement.
Malaise vagal et alimentation
Un malaise vagal intestinal peut survenir après avoir déjeuné. La digestion demande beaucoup d’énergie d’où cette sensation de malaise. Si lors de la digestion, vous vous sentez mal, allongez-vous et levez vos jambes à la verticale dans un endroit calme pendant plusieurs minutes.
Les manifestations d’un malaise vagal complet
Lorsque les signes avant-coureurs ne sont pas repérés à temps, le malaise peut progresser jusqu’à sa forme complète. C’est là que la situation devient plus impressionnante, même si elle reste généralement sans danger à long terme.
Un malaise vagal complet se caractérise principalement par une brève perte de conscience. Cette syncope dure habituellement entre quelques secondes et deux minutes, rarement plus. Pendant cet épisode, la personne présente :
- Chute de tension artérielle parfois drastique, pouvant descendre en dessous de 10/6
- Un ralentissement significatif du rythme cardiaque (ressemblant à un malaise cardiaque), qui peut passer sous les 50 battements par minute
- Une pâleur extrême et une peau moite
La reprise de conscience se fait habituellement progressivement. La personne peut se sentir confuse, fatiguée et désorientée pendant quelques minutes. Cette phase de récupération est normale et ne doit pas inquiéter outre mesure.
Toutefois, certains signes doivent alerter. Si la perte de conscience dépasse 2-3 minutes, si elle s’accompagne de mouvements anormaux prolongés (cela pourrait être une crise d’épilepsie par exemple), ou si la personne ne récupère pas correctement, il peut s’agir d’autre chose qu’un simple malaise vagal et nécessite une prise en charge médicale immédiate.
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Le malaise vagal dans des contextes spécifiques
Malaise vagal pendant la grossesse
La grossesse rend les femmes particulièrement vulnérables aux malaises vagaux, surtout durant le premier et le dernier trimestre. Ce phénomène « malaise vertige grossesse » est normal et s’explique par plusieurs facteurs physiologiques propres à cette période.
Pendant la grossesse, le volume sanguin augmente d’environ 50 %, mais les vaisseaux se dilatent encore davantage, ce qui peut entraîner une baisse de tension. Par ailleurs, l’utérus qui s’agrandit peut comprimer la veine cave inférieure, réduisant le retour veineux au cœur, particulièrement en position allongée sur le dos.
Les précautions spécifiques pour les futures mamans comprennent :
- Éviter les stations debout prolongées, surtout dans des environnements chauds
- Se lever progressivement, en passant d’abord en position assise avant de se mettre debout
- S’hydrater régulièrement et manger de petites quantités plusieurs fois par jour
- Dormir de préférence sur le côté gauche pour favoriser la circulation sanguine
Si les malaises vagaux deviennent fréquents pendant la grossesse, il est recommandé d’en parler au professionnel de santé qui suit la grossesse. Dans certains cas, un ajustement des habitudes alimentaires ou une surveillance plus étroite peut être nécessaire.
Malaise vagal : Enfant et adolescent
Les malaises vagaux peuvent toucher toutes les tranches d’âge, y compris les enfants. Chez ces derniers, ils peuvent parfois passer inaperçus ou être confondus avec d’autres problèmes comme des crises d’épilepsie ou des troubles de l’attention.
- Les enfants décrivent souvent différemment les sensations qu’ils ressentent. Un petit peut simplement dire qu’il « se sent bizarre » ou qu’il a « la tête qui tourne ».
- Les adolescents, quant à eux, peuvent ressentir une anxiété importante face à ces symptômes, ce qui peut paradoxalement aggraver la situation.
Cause malaise vagal chez les jeunes
- La déshydratation, particulièrement lors d’activités sportives intenses
- Les émotions fortes, comme l’anxiété liée aux examens ou aux situations sociales stressantes
- La vue du sang appelée hématophobie, lors des premiers vaccins ou prises de sang
Pour accompagner un enfant sujet aux malaises vagaux, la communication est essentielle. Expliquez-lui juste ce qui se passe dans son corps pour dédramatiser la situation. Enseignez-lui à reconnaître les signes avant-coureurs et les gestes à adopter, comme s’asseoir ou s’allonger dès les premiers symptômes.
Malaise vagal que faire ?
Les gestes de premiers secours
Face à une personne qui présente les signes d’un malaise vagal, imminent ou en cours, les bons réflexes peuvent faire toute la différence. Voici la marche à suivre, étape par étape :
1- Si la personne est encore consciente, mais sent qu’elle va s’évanouir :
Aidez-la à s’allonger rapidement, de préférence sur le dos, avec les jambes légèrement surélevées (10-30 cm). Cette position favorise le retour du sang vers le cerveau. Si l’allongement est impossible, faites-la asseoir et invitez-la à mettre sa tête entre ses genoux.
Desserrez tout vêtement trop serré, particulièrement au niveau du cou et de la taille. Assurez-vous que la personne peut respirer confortablement et qu’elle est dans un endroit frais et aéré.
2- Si la personne a perdu connaissance :
Placez-la en position latérale de sécurité si elle respire normalement. Cette position empêche la langue de bloquer les voies respiratoires et permet l’écoulement de salive ou de vomissements éventuels.
Vérifiez régulièrement sa respiration et son pouls. Rassurez-la lors de son réveil, car la confusion est fréquente. Ne la forcez pas à se relever immédiatement, une reprise trop rapide de la position debout pourrait provoquer un nouveau malaise.
Quand faire le 15 ou le 18 ?
Dans quels cas faut-il appeler les secours ? Généralement, un malaise vagal ne nécessite pas d’intervention médicale urgente. Cependant, n’hésitez pas à contacter les services d’urgence si :
- La perte de conscience dure plus de 2 minutes
- La personne ne reprend pas connaissance normalement ou reste confuse
- C’est la première fois que la personne fait un malaise
- La personne est âgée, enceinte, ou souffre de maladies chroniques
- Le malaise s’est produit sans cause apparente ou pendant un effort
Prévention des récidives immédiates
Après un malaise vagal, le corps a besoin de récupérer. Certaines mesures simples permettent d’éviter une récidive dans les heures qui suivent.
- L’hydratation est primordiale. Proposez à la personne de petites gorgées d’eau, éventuellement légèrement sucrée ou avec une pincée de sel si disponible. Cela aide à restaurer rapidement le volume sanguin et à stabiliser la tension artérielle.
- Une collation légère peut également être bénéfique, surtout si le malaise était lié à une hypoglycémie. Privilégiez des aliments comme une banane, quelques biscuits secs ou une barre de céréales, rien de trop lourd qui demanderait un effort digestif important.
- L’environnement joue aussi un rôle clé. La personne devrait rester dans un endroit frais, calme et bien ventilé. Évitez les lieux bondés, bruyants ou surchauffés pendant au moins quelques heures.
Durant les 24 heures suivant un malaise, il est recommandé de surveiller quelques points particuliers : maux de tête persistants, confusion mentale, difficultés d’élocution ou faiblesse d’un côté du corps. Ces symptômes inhabituels justifient une consultation médicale rapide.
Malaise vagal remède de grand-mère : Efficace et naturel
Malaise vagal traitement naturel : Approches nutritionnelles
L’alimentation joue un rôle dans la prévention des malaises vagaux. Certains nutriments sont particulièrement importants pour maintenir une bonne circulation sanguine et un système nerveux équilibré.
1-Les minéraux comme le sodium, le potassium et le magnésium sont essentiels au bon fonctionnement cardiovasculaire. On les trouve dans :
- Les bananes, abricots secs et avocats (riches en potassium)
- Les amandes, noix du Brésil et graines de citrouille (bonnes sources de magnésium)
- Le sel de mer non raffiné (pour le sodium, à consommer avec modération)
2-L’hydratation reste toujours au centre de la prévention. Un adulte devrait consommer environ 1,5 à 2 litres d’eau par jour, davantage en cas de chaleur ou d’activité physique. Les personnes sujettes aux malaises vagaux peuvent bénéficier de boissons légèrement salées, comme l’eau de coco naturelle ou des solutions d’électrolytes maison.
3-Concernant les compléments alimentaires, certains ont montré des résultats prometteurs. Le ginseng et la réglisse peuvent aider à stabiliser la tension artérielle. La vitamine B12 et le fer soutiennent la production de globules rouges, améliorant l’oxygénation cérébrale. Bien sûr, ces suppléments devraient être pris sous supervision d’un professionnel de santé, car ils peuvent interagir avec certains médicaments.
Plantes et remèdes de grand-mère
Les solutions naturelles ont souvent fait leurs preuves contre les malaises vagaux. Nos grands-mères avaient d’ailleurs quelques astuces. Pour calmer un système nerveux hyperréactif :
Certaines plantes sont particulièrement recommandées :
- La mélisse et la passiflore font des merveilles en infusion. Une tasse le matin et une autre avant le coucher peuvent réguler progressivement les réactions du nerf vague.
- La valériane, bien que son goût ne plaise pas à tout le monde, est également bénéfique.
L’aromathérapie offre également des solutions intéressantes :
- L’huile essentielle de lavande vraie, respirée directement ou diffusée dans une pièce, a des propriétés anxiolytiques reconnues.
- Pour les situations à risque (comme un rendez-vous médical stressant), quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée sur un mouchoir peuvent prévenir un malaise imminent. Attention toutefois, ces huiles sont contre-indiquées chez les femmes enceintes et les jeunes enfants.
Parmi les préparations traditionnelles : le sirop d’ortie et de romarin reste un classique. Des études récentes confirment que ces plantes stimulent la circulation sanguine et stabilisent la tension artérielle. Une cuillère à café diluée dans un verre d’eau, prise quotidiennement, constitue une bonne base préventive.
Techniques corporelles et respiratoires
La respiration est notre première alliée contre les malaises vagaux : La technique du 4-7-8 s’avère particulièrement efficace : inspirez pendant 4 secondes, retenez votre souffle pendant 7 secondes, puis expirez lentement durant 8 secondes. Cette méthode permet de rééquilibrer rapidement le système nerveux autonome.
Certaines postures peuvent également être salvatrices. Dès les premiers signes de malaise, croisez vos jambes en position debout et contractez vos muscles abdominaux. Cette position, bien que discrète, augmente la pression artérielle et peut éviter l’évanouissement. Si vous sentez le malaise progresser, la position « accroupie » (squat) peut rapidement rediriger le sang vers le cerveau.
Les points de pression ne sont pas à négliger. La stimulation du point situé trois doigts au-dessus du poignet, côté intérieur de l’avant-bras, peut aider à réguler la pression sanguine. Un massage ferme et circulaire pendant une minute sur ce point précis peut faire des miracles lors des premiers symptômes.
Prévention à long terme des malaises vagaux
Habitudes de vie à modifier
- La qualité du sommeil joue un rôle fondamental dans la prévention des malaises vagaux. Un adulte a généralement besoin de 7 à 8 heures de sommeil réparateur. Les personnes sujettes aux malaises devraient particulièrement veiller à se coucher et se lever à heures régulières, même le week-end. C’est ce rythme qui permet au système nerveux autonome de fonctionner de façon optimale.
- La gestion du stress représente un autre pilier de la prévention. Les techniques de relaxation comme la méditation de pleine conscience ou le yoga doux ont montré leur efficacité pour réduire la fréquence des malaises vagaux. Même 10 minutes quotidiennes peuvent faire une différence notable.
- Côté activité physique, tout n’est pas bon à prendre. Les exercices de sport modéré comme la natation, la marche ou le vélo sont idéaux, car ils renforcent le système cardiovasculaire sans provoquer de chutes de tension. En revanche, les sports intenses avec changements brusques de position (comme certains sports de balle) peuvent être déconseillés aux personnes très sensibles.
Suivi médical recommandé
Si les malaises vagaux deviennent récurrents, une consultation médicale s’impose. Un médecin pourra déterminer s’il s’agit véritablement de malaises vagaux ou d’une autre affection nécessitant un traitement spécifique.
Les examens pertinents peuvent inclure :
- ECG : Un électrocardiogramme pour vérifier l’activité électrique du cœur
- TILT TEST : le test d’inclinaison appelé « tilt Test » reproduit les conditions du malaise sous surveillance médicale
- Une surveillance ambulatoire de la tension artérielle sur 24h
- Des traitements médicamenteux peuvent être envisagés : Les bêtabloquants ou la Midodrine sont parfois prescrits pour stabiliser la tension et le rythme cardiaque. Ces solutions restent toutefois exceptionnelles et réservées aux cas les plus sévères.
Malaise vagal : La conclusion
Le malaise vagal, bien que généralement bénin, peut être perturbant dans la vie quotidienne. Reconnaître ses signes avant-coureurs, savoir comment réagir immédiatement et adopter des stratégies préventives permet de reprendre le contrôle face à ces épisodes.
L’approche personnalisée reste la clé du succès. Chaque personne réagit différemment aux remèdes naturels et aux techniques de prévention. C’est en observant votre corps et ses réactions que vous trouverez la combinaison qui vous convient le mieux.
Si les malaises sont récurrents ou particulièrement intenses, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé. Un médecin pourra écarter d’autres causes potentielles et vous proposer un plan de gestion adapté à votre situation spécifique.
FAQ sur le malaise vagal
Le malaise vagal est-il dangereux ?
En général, un malaise vagal isolé n’est pas dangereux en lui-même. Le principal risque réside dans la chute qui peut l’accompagner. En revanche, des malaises très fréquents peuvent signaler un problème qui mérite une investigation médicale.
Comment dit-on malaise vagal au pluriel ?
Malaise vagal au pluriel se dit malaises vagaux.
Peut-on faire un malaise vagal en dormant ?
Non, le malaise vagal se produit généralement en position debout ou assise, rarement en position allongée. Les symptômes ressentis au réveil qui peuvent y ressembler, sont généralement dus à d’autres causes comme l’hypotension matinale ou l’hypoglycémie nocturne.
Quelle est la différence entre malaise vagal et crise d'angoisse ?
Bien que certains symptômes se recoupent (palpitations, sensation d’étouffement), la crise d’angoisse s’accompagne d’une peur intense et d’un sentiment de catastrophe imminente. Le malaise vagal, lui, provoque plutôt une sensation de faiblesse et d’évanouissement sans anxiété particulière.
Les malaises vagaux sont-ils héréditaires ?
On observe effectivement une tendance familiale. Si vos parents sont sujets aux malaises vagaux, vous avez plus de risques d’y être sensible également. Cette prédisposition génétique concerne environ 30 % des cas.
Combien de temps dure généralement un malaise vagal ?
La perte de conscience lors d’un malaise vagal typique dure entre quelques secondes et deux minutes. La phase de récupération complète peut prendre 20 à 30 minutes, durant lesquelles la personne peut se sentir fatiguée et légèrement confuse.
Ce qui précède mon malaise vagal est une forte douleur derrière la tête, je me sens tomber. Cela dure 2 secondes et je suis très fatiguée après ce malaise.